Coralie Verron, fondatrice de Little croissant, pouvez-vous nous décrire votre parcours et votre projet ?
Avant de créer ma marque de vêtements écofriendly et évolutifs pour bébé, j’ai travaillé, pendant 10 ans dans la communication, le marketing et le graphisme en Ile de France, mais aussi à La Réunion. J’ai exercé de nombreux emplois dans des sociétés et des institutions, mais sans réellement trouver un équilibre professionnel satisfaisant.
En créant Little croissant, que je compris que j’étais faite pour l’entrepreneuriat.
C’est en 2020, après la naissance de ma fille, j’ai eu l’idée de créer des vêtements durables et clean pour bébés. J’ai été confrontée (comme tous les parents) au renouvellement indécent de sa garde-robe. Ce qui est ni bon pour la charge mentale, ni bon pour l’environnement.
Le concept est de rendre le dressing de nos enfants durable avec des vêtements qui grandissent avec eux.
Grâce à des ourlets et des boutons-pression supplémentaires, nos vêtements s’adaptent à la morphologie et à la croissance de tous les bébés. Nos tailles évolutives (1-6 mois, 9-18 mois, 24-36) couvrent plusieurs tailles standards et permettent aux tout-petits de porter 3 fois plus longtemps leurs vêtements.
Selon vous, quels sont les enjeux écologiques prioritaires dans les années à venir ?
Lorsque l’on voit l’actualité, je dirais qu’il y en a beaucoup ! Je pense que la préservation de notre environnement sous toutes ses formes et la réduction le réchauffement climatique doivengt rester une priorité.
Une partie de l’industrie de la mode, est un fléau pour l’environnement. Chez Little croissant, nos vêtements sont pensés et conçus pour durer longtemps. L’idée est de limiter la surconsommation et de faire adopter une utilisation des vêtements plus responsable. Un vêtement se pense dans sa globalité. C’est-à-dire du fil, jusqu’au moment où l’on a plus besoin de le porter.
Nous choisissons soigneusement nos matières en coton biologique et certifiées Oeko-Tex standard 100 (sans produits nocifs pour la peau). Elles peuvent ainsi être recyclées. Toute notre production se passe au Portugal, du tricotage de la maille à la confection des vêtements, nos bodies et nos pyjamas évolutifs ne font pas le tour de la terre avant d’arriver dans les boîtes aux lettres de nos clientes.
Quels conseils donneriez-vous aux français pour “vivre vert au quotidien” !?
De faire de son mieux et d’y aller progressivement. Un bon moyen pour cela, c’est de voir ce que l’on peut améliorer dans chaque pièce de sa maison et prendre des nouvelles habitudes plus respectueuses pour l’environnement.
Au-delà, d’éteindre les lumières et de fermer le robinet, on peut mener plein d’autres actions faciles au quotidien.
Si l’on prend le dressing, par exemple, vous pouvez appliquer la méthode B.I.S.O.U avant d’acheter des vêtements, privilégier la seconde main avec des vêtements de qualité, mais aussi, les matières naturelles, comme le coton bio, la laine, le lin, etc. (bio de préférence) qui sont moins polluantes que les matières issues de la pétrochimie (nylon, polyester, élasthanne, acrylique)
Quelle initiative écologique vous a marqué dernièrement ?
J’ai découvert il y a peu de temps des filets innovants que l’on place à la sortie des égout pour retenir les déchets afin qu’ils ne finissent pas dans les mers/océans. Je trouve cette initiative très prometteuse, au vu du nombre de déchets qui se retrouvent dans les océans et sur les plages du monde entier.
Plutôt qu’une initiative particulière, dernièrement, j’ai été particulièrement étonnée de voir la mobilisation collective, notamment sur les réseaux sociaux, au sujet des actions qui vont à l’encontre des valeurs l’écologique.
Les actions polluantes ne sont plus passées sous silence, par exemple : les trajets en jets privés, la coupe du monde de football au Qatar, ou plus récemment la réaction d’un joueur de football sur la possibilité de remplacer des trajets en avion, par le train… Je pense qu’une bonne partie des citoyens ont compris qu’il fallait réagir et reconsidérer notre façon de consommer pour protéger la planète.
Plus d’informations sur www.littlecroissant.fr
