Biomason disrupte l’industrie de la construction avec la biotechnologie

Le béton, le matériau fabriqué par l’homme le plus largement utilisé, façonne une grande partie de notre monde bâti. La fabrication de l’un de ses composants clés, le ciment, crée une quantité substantielle mais sous-estimée de dioxyde de carbone produit par l’homme.

C’est pour réduire l’impact environnemental du ciment et tenter de réduire de 25% les émissions de CO2 du ciment d’ici 2030 que la start-up Biomason basée en Caroline du Nord s’est lancée dès 2012 dans la fabrication de carreaux de biociment.

Biomason « fait pousser » des briques de type ciment sans utiliser de chaleur, en utilisant des bactéries et des particules appelées agrégats.

Ginger Krieg Dosier, la cofondatrice et PDG de Biomason, a de grands projets sur la façon dont les carreaux biosourcés de son entreprise peuvent remplacer le ciment. Au cours des neuf dernières années, l’ancienne architecte a développé un moyen de faire pousser des briques et des tuiles de ciment avec des bactéries afin de remplacer le ciment traditionnel, dont la production, dit-elle, génère plus de dioxyde de carbone que tous les pays sauf deux, la Chine ou le États Unis.

La gamme actuelle de carreaux préfabriqués de l’entreprise se décline en différentes couleurs (naturel à gris foncé) et finitions (brossées, adoucies ou polies). Il peut également ajouter des agrégats de surface, tels que du verre recyclé et des scories de cuivre, pour donner aux carreaux un aspect plus brillant.

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Crédit photo : biomason©