Basé au Royaume-uni, la mission du CAT (Center for Alternative Technology) est d’inspirer, d’informer et de permettre à l’humanité de répondre à l’urgence climatique et de la biodiversité.
Le “Center for Alternative Technology” s’est penché sur les grandes idées directrices de la maison du futur !
Voici ses recommandations :
- L’importance du soleil : les maisons de demain seront plus que jamais imaginées en fonction du soleil afin de tirer le meilleur parti de la lumière et de la chaleur (à l’instar des maisons futuristes Earthship construites par Michael Reynolds au Nouveau-Mexique dans les années 1970). Une bonne utilisation du soleil signifie qu’il faut également pense à l’ombre dans le cadre d’un projet de maison.
- La prise en compte de normes : le CAT recommande que les maisons soient construites ou modernisées selon les normes de l’AECB ou Passivhaus. Cela signifie essentiellement que la maison aura une isolation maximale pour réduire les demandes d’énergie.
- Des matériaux soigneusement choisis : dans un monde parfait, les maisons pourraient être construites à partir de produits naturels qui séquestrent le carbone de l’air au fur et à mesure de leur croissance, tels que le chanvre, la fibre de bois, la paille et d’autres herbes. Une autre excellente possibilité consiste à utiliser des matériaux recyclés – brique, pierre, verre. Les briques de terre non cuites – qui sont laissées à sécher naturellement plutôt que chauffées dans un four – sont de plus en plus utilisées. Pratiquement tout est meilleur que le béton, qui est l’un des matériaux les plus carbonés de la planète.
- La végétalisation des toits : les amoureux de la nature et les militants pour le climat dans les villes européennes ont également fait pression pour que leurs autorités locales autorisent des «toits verts» sur les bâtiments, qui contribuent à la fois à l’isolation et peuvent améliorer la biodiversité.
- Une attention particulière sur le chauffage et l’énergie : la façon dont nous alimentons et chauffons nos maisons est généralement l’un des plus gros contributeurs à l’empreinte carbone du ménage. Si cela est approprié pour les besoins de la maison, le CAT suggère le chauffage solaire de l’eau pour l’eau chaude, en particulier pour les ménages les plus importants (par exemple, trois ou quatre personnes se lavant quotidiennement). Les pompes à chaleur, qui prélèvent la chaleur du sol ou de l’air extérieur, sont un moyen à faible émission de carbone pour chauffer une maison.
- Produire ses propres énergies : s’il est possible d’avoir du solaire photovoltaïque intégrable en toiture au stade de la construction ou de la rénovation, c’est l’idéal. Le CAT souligne cependant que l’éolien et l’hydroélectricité sont préférables en tant que projets au niveau communautaire dans lesquels la communauté locale pourrait investir. Il n’est cependant pas suffisant de choisir la bonne énergie, encore ne faut-il pas la gaspiller. Les compteurs intelligents peuvent véritablement améliorer la consommation d’énergie, mais cela vaut également la peine de réfléchir à la façon dont on utilise sa maison. Programmer soigneusement la temporisation de son thermostat et éteidre complètement les radiateurs dans les pièces moins utilisées, par exemple.
- Le bon éclairage : un éclairage écoénergétique doit être installé dans toute la maison. Et l’isolation est la clé. Les lumières LED sont extrêmement efficaces et la nouvelle génération propose de nombreux réglages.
- Isolation et réduction : il est essentiel de mettre en place une isolation appropriée pour empêcher nos bâtiments qui fuient de laisser à nouveau toute l’énergie s’échapper. Il en va de même pour l’eau. Les robinets et les pommes de douche économes en eau sont un bon moyen de réduire le plus possible le gaspillage.
- Choisir le bon emplacement : choisir un bon endroit pour vivre implique de penser aux liaisons de transport afin de minimiser l’utilisation de la voiture et d’utiliser le vélo ou les transports en commun à la place.
- Vivre en communauté : les experts recommandent une communauté de maisons respectueuses de l’environnement afin que les idées puissent être échangées et que les personnes partageant les mêmes idées puissent partager les transports et les ressources. Les projets énergétiques communautaires pourraient devenir un bon moyen pour les groupes locaux à la fois de réduire leurs factures et d’améliorer leur empreinte carbone.
Crédit photo et plus d’informations : cat.org.uk