“Longtemps moteurs de nos décisions, nos envies doivent s’adapter aux enjeux environnementaux et sociaux”, On sème en Ville

Pouvez-vous nous décrire votre parcours et votre projet ?

On sème en Ville c’est l’histoire de Léa, Alice et Kevin, trois amis rencontrés pendant leurs études entre Paris et Montréal.

Pendant le confinement, alors que le télétravail s’est imposé à nous, nous nous sommes retrouvés près de Bayeux en Normandie, dans une maison familiale. La tête plongée dans nos écrans entre Zoom, travail et séries tv, nous avons trouvé notre bulle d’oxygène au potager.

Lorsque le déconfinement fût prononcé, il marquait un retour à la capitale ainsi que la fin du potager. Il faut croire que le jardinage n’est pas compatible avec la vie urbaine.

C’est pour contredire cette idée reçue qu’ensemble, nous avons fondé On sème en ville. Plus précisément, pour initier un maximum de citadins à la culture urbaine tout en pratiquant des activités créatives et responsables, loin des écrans.

Concrètement, On sème en ville vous invite à cultiver des fruits et légumes depuis votre appartement grâce à nos kits de jardinage urbain illustrés.

Nous vous sélectionnons des variétés de graines françaises, bio et reproductibles adaptées aux contenants urbains (jardinières, pots de fleurs, cagettes, etc.), on vous explique pas à pas : du semis jusqu’à la dégustation, comment entretenir vos nouveaux bébés et nous vous fournissons tous les accessoires nécessaires à la bonne pousse de vos cultures.

Le tout est joliment illustré par les mains de Léa, éco-conçu et conditionné par un ESAT parisien.

Il y en a pour tous les goûts ! Que vous soyez apprenti ou expérimenté, que vous disposiez d’un rebord de fenêtre ou d’un balcon exposé au nord ou plein sud : on sème partout et avec tout le monde !

Selon vous, quels sont les enjeux écologiques prioritaires dans les années à venir ?

Il est difficile de hiérarchiser les enjeux écologiques tant ils représentent une spirale vertueuse que nous devons nous efforcer de respecter.

En privilégiant des produits locaux et responsables, nous participons à la valorisation des emplois et des savoirs de notre région tout en réduisant l’impact social et économique des grands groupes industriels.

Cette bascule logistique (et de perception) permet également de réduire notre empreinte carbone et ainsi d’agir pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Quels conseils donneriez-vous aux français pour “vivre vert au quotidien” ?

Longtemps moteurs de nos décisions, nos envies doivent s’adapter aux enjeux environnementaux et sociaux.

La qualité prime sur la quantité, n’hésitez pas à vous renseigner pour avoir une meilleure compréhension des produits que vous consommez (origine, qualité, saisonnalité, etc.).

Quelle initiative écologique vous a marqué dernièrement ?

Les oyas. Elles n’ont rien de révolutionnaire mais elles nous impressionnent toujours autant. Utilisées il y a déjà plus de 2 500 ans, ce sont ces pots en céramique microporeuse que l’on enterre près des plantes et que l’on remplit d’eau.

Elles laissent échapper progressivement l’humidité nécessaire et les plantes absorbent l’eau dont elles ont besoin. C’est tout bête et pourtant cette solution 100% naturelle et éthique permet une économie d’eau de 50 à 70% et évite le stress hydrique.

Plus d’informations sur www.on-seme-en-ville.fr