Depuis une dizaine d’années maintenant, les entreprises nous annoncent l’arrivée imminente des voitures autonomes. Ces voitures capables de rouler sans l’intervention quelconque d’un conducteur sont vues comme une révolution dans le monde du transport.
Mais où en sommes-nous réellement ? Les voitures autonomes sont-elles prêtes à remplacer nos véhicules?
Une technologie qui n’en est qu’à ses débuts
Les véhicules autonomes sont une grande innovation sur bien des points.
Ils offriraient une alternative de conduite moins stressante, plus économique et surtout plus autonome pour les personnes en situation de handicap.
En revanche, ces véhicules représentent un coût élevé aussi bien pour les particuliers que pour l’environnement. Effectivement, les premières études montrent que les voitures autonomes seraient davantage polluantes. Des concertations sont actuellement en cours pour pallier à ce problème mais malheureusement, elles avancent lentement.
Vous l’aurez compris, bien que nous en parlons depuis quelques années maintenant, les véhicules autonomes n’en sont qu’à leurs prémices.
Pourtant, cela n’empêche pas les grands leaders de la tech de se lancer dans la conception de ces nouveaux véhicules.
Les leaders mondiales se lancent dans l’aventure
Google a été le premier à se lancer dans la création de ses voitures autonomes. La multinationale lance Waymon, son service de VTC 100% autonome. Il a fallu des années de test dans la ville de Phoenix en Arizona pour conclure de l’efficacité des véhicules. Aujourd’hui, des essais à San Francisco sont en cours. Google se positionne pour le moment en tant que leader sur le marché.
Cependant, Elon Musk souhaite développer cette technologie avec son entreprise Tesla. La marque commercialise déjà des véhicules à mode de pilotage automatique mais rien de comparable à une voiture 100% autonome. Tesla a annoncé le lancement d’un abonnement outre-Atlantique pour avoir l’option “capacité de conduite entièrement autonome” sur ses véhicules. Un abus de langage puisque la marque n’en est qu’au niveau 2 de ce type de conduite.
Le petit dernier à se lancer est, sans grandes surprises, Apple. Le Projet Titan est encore en construction et ne devrait pas voir le jour avant 2025.
Les Etats-Unis semblent en avance sur l’utilisation de ces technologies. En France, l’arrivée des véhicules autonomes se prépare.
La France se positionne
Dans l’Hexagone, on se méfie encore de cette nouvelle technologie. En effet, les véhicules autonomes nécessitent un encadrement législatif différent de ce qui existe déjà.
C’est pour cela que la ministre de la Transition écologique a annoncé l’écriture d’un décret. Ce dernier vise à adapter les dispositions du code de la route. L’objectif? Permettre la circulation des véhicules autonomes homologués dès septembre 2022.
Une technologie qui doit être perfectionnée
Vous l’aurez compris, la technologie des véhicules autonomes reste imparfaite. Il reste encore des vides juridiques à combler mais pas seulement. Ces inventions futuristes doivent encore faire leurs preuves au niveau de la sécurité.
Elles sont aussi tenues de répondre aux problématiques climatiques de notre société et par conséquent nécessitent d’être plus respectueuses de l’environnement.
Il reste donc encore du chemin pour arriver à un moyen de transport durable mais nuls doutes que les multinationales continueront d’y œuvrer.